Jour 1

MERCREDI 4 JUIN 2014

8h30     Accueil

9h15     Mots de bienvenue
              Jean-Baptiste LESORT (Directeur de l'ENTPE)
              Eric CHARMES (Responsable de la Chaire Unesco "Politiques urbaines et citoyenneté"

9h45     Conférence introductive
              Marie-Hélène BACQUE (Université Paris Ouest Nanterre-La Défense, France)

10h30   Pause

10h45   Session 1 - Les communautés contre la République ?

Dans le récit fondateur de la pensée républicaine qui, en France, place l’Etat-nation au centre de la constellation des institutions sous-tendant l’ordre social, les communautés infranationales autant que les corps intermédiaires sont perçus comme potentiellement dangereux car suspectés de propager une logique « communautariste ». Cette dernière constitue la figure repoussoir par excellence puisque la nation prétend disposer du monopole du sentiment d’appartenance. Les failles qui ont toujours existé dans ce schéma mythique et idéal ont été tolérées avec pragmatisme par la puissance publique tant qu’elles restaient peu visibles dans l’espace public et tant que le processus intégratif semblait fonctionner à plein. Mais, depuis plusieurs décennies, aux ratés de l’intégration s’ajoutent des revendications particularistes de plus en plus fortes. L’action publique se trouve ainsi de plus en plus tiraillée entre des principes différents. Or, la force des expériences quotidiennes de la crise par un nombre important de Français est telle que les pouvoirs publics ne peuvent pas continuer à ignorer ces mises en cause. Qu’en est-il dans d’autres pays ? Quelle est la place réellement accordée aux communautés et autres corps intermédiaires ? Sur quels types de liens et de ressources identitaires sont-ils construits ? Comment sortir d’un modèle français aujourd’hui perçu comme en crise et à l’origine d’un certain pessimisme qui domine le corps social ?

Didier LAPEYRONNIE (Université Paris-Sorbonne, France)                      DiscutanteJulie-Anne BOUDREAU (INRS, Canada)
Frédéric LESEMANN (INRS, Canada)                                                            Présidente : Annick GERMAIN (INRS, Canada)
Mike RACO (University College London, Royaume-Uni

13h15   Repas

14h45   Session 2 - Les quartiers populaires comme bases de mobilisation citoyenne ?

Comme l’illustrent les banlieues rouges, le quartier ou la communauté locale a pu être la base d’une prise de parole politique à une échelle large, métropolitaine ou nationale. Dans quelle mesure les quartiers populaires d’aujourd’hui peuvent-ils être des bases de politisation et mobilisation citoyenne? Quels sont les liens locaux qui peuvent être activés ? En considérant certains quartiers populaires comme des ghettos qu’il conviendrait d’éradiquer ne fait-on pas obstacle à la mobilisation des habitants ? De ce point de vue, doit-on considérer que les politiques de promotion de la mixité sociale favorisent l’invisibilisation et l’exclusion de groupes sociaux de la vie de la Cité ? Comment articuler des idéaux universalistes, visant a priori l’émancipation mais pouvant se révéler conservateurs, et des expériences sociales de multi-appartenance ? Que peuvent nous apprendre les expériences étrangères dans ce domaine ?

Ahmed BOUBEKER (Université de Lorraine, Metz)                                      Discutante : Catherine NEVEU (EHESS, France)
Denis MERKLEN (Université Paris 3, France)                                               Président : Didier CHABANET (Sciences Po / IFSTTAR, France)
Deena WHITE - sous réserve - (Université de Montréal, Canada)

17h15    Fin de la journée

17h30    Réception à l'Hôtel de Ville par la municipalité de Vaulx-en-Velin



 

Français