Sécurité, surveillance et citoyenneté

La montée de la délinquance a partie liée avec l’évolution des modes de vie et l’érosion des liens dits « forts » à l’échelle locale. Cette érosion est constitutive de la ville et de l’urbanité, en ce qu’elle libère les individus du contrôle social exercé par leur communauté de voisinage.

En réponse à ces changements, diverses formes de surveillance et de sécurisation se sont développées. Beaucoup posent question et provoquent des débats, qu’il s’agisse : de la place accrue des sociétés de sécurité privée ; du développement des dispositifs de surveillance à distance et de ciblage des comportements sociaux identifiés comme à risque ; de la vidéosurveillance ; ou encore des dispositifs visant à remettre au goût du jour la surveillance de voisinage.

La Chaire examine ces évolutions en s’interrogeant sur la manière dont elles pèsent sur les relations entre les institutions et les citoyens.

Responsable de l’axe : Anaïk Purenne

Chercheurs associés : Bilel Benbouzid, Julie-Anne Boudreau, Anne Wuilleumier

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